Arrow – Saison 1

J’aimais le personnage de Green Arrow, j’avais d’affreux préjugés sur la série, et résultat des courses, c’est assez proche de ce que je m’étais imaginé. Une série relativement bien faite mais d’une grande superficialité. Ma plus grosse déception reste et restera cet acteur principal, froid et visiblement incapable de jouer la moindre émotion.

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Arrow (2012)
Par Andrew Kreisberg
Nationalité américaineEn production
Avec Stephen Amell, Susanna Thompson, Katie Cassidy

Synopsis allociné :

Les nouvelles aventures de Green Arrow/Oliver Queen, combattant ultra efficace issu de l’univers de DC Comics et surtout archer au talent fou, qui appartient notamment à la Justice League. Disparu en mer avec son père et sa petite amie, il est retrouvé vivant 5 ans plus tard sur une île près des côtes Chinoises. Mais il a changé : il est fort, courageux et déterminé à débarrasser Starling City de ses malfrats…

Mon avis : J’étais tombée sous le charme du Oliver Queen interprété par Justin Hartley dans Smallville. J’aimais le super-héros, hyper classe malgré ses lunettes de soleil. Forcement j’ai été heureuse d’apprendre qu’il aurait sa propre série. Cependant, plus cette première saison approchait et plus j’avais peur de ne pas la trouver à mon gout. L’acteur ne me plaisait pas et les trailers me laissaient froide. Soit, ce n’est pas dans mes habitudes de m’arrêter à ce genre de chose, donc je me suis lancée.

Malheureusement, je n’y ai rien trouvé qui me fasse vraiment rêver. Alors oui, objectivement elle n’est pas vilaine cette série. Esthétiquement parlant du moins. Elle se laisse regarder mais de la même manière qu’une série policière, et c’est précisément ce qui ne m’a pas séduite. Dans Arrow, on ressent une structure très stricte et on compte sur notre imagination pour parvenir à comprendre les personnages. Alors oui, Oliver Queen est triste, en colère et très endurcis, mais ça on ne le vit pas vraiment avec lui (en tout cas pas autant que je l’aurais aimé). Pardon mais moi je n’aime pas qu’on me serve un personnage tout cuit dans l’assiette. Cet aspect est aggravé par le jeu de Stephen Amell qui veut tellement paraitre classe que finalement il ne ressemble plus qu’à un mannequin en plastique, incapable de faire passer la moindre émotion sur son visage (ou alors il est juste croisé avec une statue grecque).  Stephen ne m’a pas touché, pas plus que la plupart des autres acteurs principaux, tous bien trop lisses à mon gout.
(1)

J’ai bien aimé le jeu des flashbacks qui offre des tournures « plutôt inattendues » de ce passé tellement important pour l’histoire présente. Bien qu’encore une fois Steph (oui je l’appelle par son petit nom) et son personnage m’aient horrifiée par leur inconsistance, je crois que ça reste les scènes qui me captivaient le plus.

Je regarderais la saison 2, à l’occasion et d’un oeil distrait.

Ma remarque inutile : J’ai vaguement eu l’impression de regarder un cross-over de Supernatural et de Doctor Who, entre l’ex-démon Ruby et mes amours de Jack Harkness et River Song (les deux réunis dans la même série c’était quand même fort). Sans compter la présence de Colton Haynes (The Gates et Teen Wolf). C’est perturbant mais ça m’a bien fait délirer.

Ma petite note : ★★☆☆☆

Affiche encore subtilisée à TvShow Time